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Gijon est une ville un peu plus grande que les dernières, heureusement que nous avions réservé un hôtel et l’avions mis sur le GPS : comme cela pas de souci ! L’hôtel est tout rénové et nous y restons deux jours pour aller voir le site celte du Cabo Torres : pas aussi impressionnant que celui que nous avions vu à A Guarda, et de plus la ville et le port d’Avilès se sont développés tout autour, et Avilès est aussi un site où le charbon est toujours exploité.
Etape un peu plus longue que d’habitude pour aller à Cangas de Onis : 85 km et 1300 m de montée. La première nuit est très bruyante jusqu’aux aurores et tout est fermé le lendemain: on nous dit que la ville fête le San Antonio ( ? qu’en pense Bérurier ?), mais pas de trace de ce jour férié sur Internet. On y reste aussi deux jours, pour grimper aux lacs de Covalonga dans les Picos de Europa (qui culminent à 2648 m). Pour les marins venant de l'ouest sur l'Océan Atlantique qui naviguaient à vue, Los Picos étaient les premières terres visibles à l'horizon, ce qui explique l'origine du nom. La deuxième nuit n’est pas plus calme vive les boules quiès !
Le lendemain, lors de notre départ, nous assistons au départ d’une course cycliste, 4000 participants ! C’est impressionnant de voir tous ces coureurs, il faut 20 minutes entre le passage des premiers et des derniers ! On les rencontrera nettement plus loin, ils auront fait déjà toute une boucle alors que nous avons pris une route directe. Plus de 100 km, et pour finir la montée de plus 1000 m que nous avions grimpé la veille sans les bagages (itinéraire). On comprend pourquoi nous avons eu tant de peine à trouver une chambre à Cangas pour la deuxième nuit : presque tout était archi-complet !
De Cangas à Panes, nous traversons la région des Picos de Europa, trajet de montagne magnifique. Puis nous rejoignons le bord de mer. Agréable petite route presque sans véhicule de Panes à San Vicente de la Barquera, où nous assistons au concert d’une chorale. Les plages se succèdent, un peu de monde ce dimanche, et la route côtière est tout sauf plate : près de 900 m de montées cumulées. A Santillana, l’hôtel réservé est très bien situé et bon marché, alors que la ville magnifique est très touristique : étonnant !