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Dans la ville, plusieurs fois on nous met en garde contre les voleurs. C'est vrai qu'avec nos appareil de photo et caméra, on doit être bien tentants, mais rien ne nous arrive.
On passe quelque temps à chercher une spatule en bois pour brasser notre tambouille, la nôtre a dû inexplicablement rester à la maison. Finalement on en trouve une (en bambou, made in China bien sûr), et c'est le réceptionniste français de notre hôtel qui nous la scie à la bonne longueur pour qu'elle rentre dans la casserole. Opération réussie, on peut continuer le périple!
Il nous mène à Valparaiso en deux jours. Le premier, nous avons dû bien choisir notre itinéraire, car quantité de cyclistes du dimanche nous dépassent dans la montée d'un col. On se croirait à une sortie du CCR, le Cyclo-Club Riviera dont nous faisons partie. Sauf que nous nous traînons lamentablement avec nos vélos de quelques 45 kg.
Notre espagnol n'est pas terrible, mais la communication est quand même bien plus facile qu'en Chine ou au Japon. En arrivant à Valparaiso je dois me rendre chez un dentiste, cela fait plusieurs jours qu'une dent me chicane. Curieusement, on dirait que le dentiste m'attendait, car il me prend dès que j'arrive, pourtant sans rendez-vous. Pour la radiographie, il faut aller chez une radiologue qui travaille heureusement dans le même bâtiment. Il a trouvé une carie cachée sous un vieux plombage, espérons que cela résoudra le problème de mes douleurs (pour l'instant ce n'est pas encore tout-à-fait le cas, mais c'est encore tout frais).
Valparaiso me rappelle une chanson de Hugues Aufray qui a dû bercer ma jeunesse (Je reviens, les portes de Saint-Malo). Et bien près de 50 ans plus tard, nous y voici à Valparaiso! Elle a plus de charme que Santiago, avec ses petites ruelles, ses graffitis artistiques qui colorient des bâtiments parfois en mauvais état.