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Evidemment le trafic est quasi-inexistant, et c'est un paradis pour les cyclistes. On en voit d'ailleurs beaucoup à vélo de course le week-end, et quelques rares cyclo-randonneurs comme nous.
Ursula est victime de sa première crevaison après 16'000 km. Le temps qu'Alain s'en rende compte et rebrousse chemin, elle avait pratiquement terminé de changer sa chambre à air. Une petite vieille était passée plusieurs fois devant elle, toute courbée derrière son petit chariot. La dernière fois, elle en sort deux bouteilles de thé glacé, deux belles tomates et du riz qu'elle nous offre généreusement! Ce geste touchant va nous améliorer le souper, les magasins étant rares et les produits frais quasi-absents.
Une autre fois, c'est une jeune mère avec son petit garçon de 11 mois qui engage la conversation, en anglais. Nous sommes les premiers étrangers que son fils rencontre, et elle nous demande comment nous avons eu connaissance et choisi de venir visiter cette petite île: l'étude des cartes et l'envie de terminer ce voyage à vélo au Japon ailleurs qu'à Osaka.
De Niigata, en face de l'île de Sado, nous allons prendre un train pour Osaka, puis le 4 septembre un bateau pour Shanghaï.
Pas encore de conclusion ou de synthèse de notre long périple au Japon (4 mois et 7'000 km à vélo), laissons un peu décanter nos souvenirs.