samedi 29 novembre 2008

Gujarat, 1ère partie


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Nous ne nous arrêtons qu'une nuit à Ahmedabad, la capitale du Gujarat, que nous visiterons lors de notre retour sur Dehli. Celà nous suffit toutefois pour remarquer une grande différence entre le Rajasthan et le Gujarat: il y a beaucoup moins de touristes, et il est souvent plus difficile de communiquer avec les Gujaratis qui savent moins bien l'anglais. Les gens nous dévisagent un peu comme des bêtes curieuses au restaurant ZK où nous nous régalons d'un curry afghan et d'un poulet tandoori.

Le 24 novembre, nous partons de bonne heure pour prendre le bus de Palitana, petite bourgade animée. Après les collines d'Udaipur, le paysage est de nouveau plat, sauf la colline des temples jaïns, qui fait la renommée de Palitana: il nous faut gravir 3750 marches d'escalier (515 m de dénivellée), enfin un effort physique bienvenu.

Le 25 novembre, nous rejoignons Diu en prenant 3 autobus successifs sur une route présentant parfois quelques inégalités de terrain: il faut s'accrocher à son siège et faire attention de ne pas se cogner la tête au plafond!

Diu est une petite île, ancienne colonie portugaise située tout au Sud du Gujarat. Avec la présence de la mer, on s'attendait à un endroit très touristique. Il y en bien quelques-uns, mais pour la plupart, Indiens.

La circulation dans l'île de Diu est presque inexistante, et nous voulons en profiter pour pédaler. Hélas les vélos à louer sont dans un état tellement déplorable qu'après deux essais infructueux, on finit par louer un scooter! Il ne nous reste plus que la nage pour nous dépenser un petit peu, et il faut bien choisir son heure, à marée basse il n'y a plus assez d'eau.

samedi 22 novembre 2008

Udaipur (Rajasthan, 3 ème partie)


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Udaipur est une ville magnifiquement située dans les collines Aravallis, avec deux lacs qui hébergent de superbes palais blancs qui semblent flotter sur l'eau.

La vieille ville où nous logeons est assez paisible, malgré les nombreux touristes étrangers. Chaque hôtel possède son restaurant-terrasse sur le toit. La température, entre 25 et 30C est idéale à cette époque de l'année.

jeudi 20 novembre 2008

Rajasthan, 2ème partie


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Jodhpur, 9-11 novembre
Le fort du Mehnangarh est impressionnant, et la visite audio-guidée très instructive: on est dans le pays des Rajput, cette caste de fiers guerriers très habiles à l'épée et au sabre, qui ont mis du temps à integrer les armes à feu dans leur arsenal. Les femmes des guerriers vaincus s'immolaient par le feu pour rejoindre leur époux au paradis.

Pushkar, 11-13 novembre
Nous arrivons à Pushkar lors des derniers jours de la foire aux chameaux, c'est-à-dire à un moment où les affaires laissent la place à la fête religieuse. D'ordinaire une jolie petite ville calme (15'000 habitants) avec son lac sacré et ses ghats (où les pélerins viennet se baigner), Pushkar devient tres animée et la foule vraiment dense le dernier jour de la fête. La nuit de la pleine lune, la ville retentit de melopées religieuses répétitives et envoûtantes.

Jaipur, 13-16 novembre
Après nos bains de foule prolongés, nous aspirerions à un peu de calme. Mais ce n'est pas Jaipur, la capitale du Rajasthan, 2.5 millions d'habitants, qui va nous l'apporter. Sauf pour Alain, qu'une forte fièvre cloue au lit pendant 24 heures. Ursula se promène donc toute seule avec son chauffeur! Le lendemain, le test de la malaria s'avère heureusement négatif (nous ne prenons pas de médication préventive, il faudrait donc traiter la maladie dès les premiers symptômes).

Bundi, 16-20 novembre
Notre voyage avec chauffeur s'arrête à Jaipur, et le 16 novembre, nous prenons un bus pour Bundi, une petite ville très calme où nous pouvons un peu nous ressourcer.
Un soir où les hindous avaient allumé des milliers de lampes à huile autour du lac de Jait Sagar, un vieux monsieur, instituteur à la retraite, vient s'asseoir à côté d'Alain et commence à lui raconter sa vie. Son grand malheur est que sa fille unique s'est mariée avec un homme de caste inféieure:
- Mais que dois-je faire?
me demande-t-il plusieurs fois. J'essaye de le convaincre que le mieux serait de l'accepter, d'autant plus qu'il est maintenant grand-papa d'un petit-fils de six mois, mais je ne suis pas sûr de faire le poids vis-à-vis des traditions hindoues.

Udaipur, 21-22 novembre
Nous avons fêté les 60 ans d'Ursula à Udaipur: bon restaurant, on a même bu un verre de vin rouge, il y a bien longtemps que celà ne nous était pas arrivé. Nous allons d'ailleurs aborder le Gujarat, un état "sec", où il faut un permis pour boire de l'alcool!

samedi 8 novembre 2008

Le Rajasthan, 1ère partie


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De retour à Dehli le 31 octobre, nous tentons d'organiser notre voyage au Rajasthan. Hélas, les trains sont déjà complets et les quotas pour touristes imprévoyants déjà épuisés. Notre agent de voyage (eh oui) nous propose alors une voiture privée avec chauffeur, et nous acceptons cet arrangement plus onéreux que le voyage à vélo, mais encore bon marché en comparaison helvétique (30 euros par jour pour la voiture et le chauffeur).

Quel changement de style de voyage quand même! Mais celui qui doit aussi s'habituer, c'est notre chauffeur: la première fois qu'il nous dépose dans un restaurant-piège à touristes (mauvais et cher), nous lui disons "Plus jamais!". Et nous refusons les offres de safari en chameau qui pullullent autour de Jaisalmer. Le comble: nous lui demandons de nous conduire sur un site de forêt pétrifiée où il n'avait jamais mis les pieds. A sa décharge, c'était beaucoup moins spectaculaire que Petrified Forest dans la patrie d'Obama.

Nous profitons de pouvoir nous arrêter entre les grandes villes étapes et tombons sous le charme de Mandawa, petite ville aux nombreuses havelis, ces maisons de riches commerçants laissées vides car les affaires, cela se passe ailleurs (où donc d'ailleurs ces jours-ci?). Un garçon de 12 ans très doué pour les langues nous guide dans un français très compréhensible, et teinté d'expressions coloriées: "Lâche-moi les baskets", une phrase que l'on a souvent envie de dire à tous ceux qui insistent trop pour nous vendre ceci ou celà.

Le Rajasthan, pays des maharadjas, regorge de palais magnifiques, de temples très divers (du plus dégoûtant, le temple des rats, aux temples jaïns finement ciselés).

Nous passons deux jours à Jaisalmer, un gigantesque chateau-fort en pierre couleur sable, mais menacé de disparition (il s'enfonce lentement) à cause des eaux usées qui ont fortement augmenté sous la pression touristique et la vie moderne, sans qu'un système de drainage n'ait été mis en place.

Demain, ce sera Jodhpur, puis Pushkar et Jaipur, d'où nous continuerons notre voyage tout seuls.