dimanche 9 mars 2008

Semaine clubistique au Mercantour

Photos d'Alain
Photos d'Alex 
(lien corrompu après le passage de PicasaWeb à Google Photos)
Photos de Daniel 
(lien corrompu après le passage de PicasaWeb à Google Photos)
Vidéo de Lydie


Dimanche 2 mars : Après une journée de voyage, les 11 clubistes sont bien arrivés aux Mélèzes, logis situé dans le hameau de Casterino, à l’est du Parc national du Mercantour. Le choix de notre première course tombe sur le Mont Ste-Marie (2'740 m).Par une belle journée printanière et Alain comme chef du jour, nous partons skis aux pieds tout près de l’hôtel (1'550m). Au bout d’une petite heure, les premiers sommets de la région font leur apparition dans un ciel bleu sans nuages.

Nos yeux émerveillés découvrent peu à peu ce paysage magnifique, constitué de beaux vallons, et quelques rochers originaux.... Le relatif manque de neige n'est cependant pas un problème, puisque nous arrivons, en ce premier jour, à garder nos skis sur un manteau plus ou moins blanc. Un sommet majestueux nous intrigue par sa forme, il s'agit du Mt Bégo, qui deviendra vite notre point de repère et le but de notre sortie du lendemain.Après avoir traversé un lac gelé, longé un joli devers sur une pente plus raide et glissé entre quelques petits rochers, nous arrivons sur un avant-sommet, où un premier pique-nique nous tend les bras. Un autre suivra sur le vrai sommet. De là, un paysage nouveau s'offre à nous de l’autre côté, la vallée des Merveilles... Au loin, voit-on la mer ? Est-ce la Corse au fond ? A la descente, un passage étroit entre les rochers attire les photographes. Mais le reste se fait sans problèmes, avec une neige revenue, agréable à skier. Une pause se fait à l’approche de la forêt du bas. A ce moment, Pascal propose de faire une rallonge. Avec Laurent et Daniel, les voilà repartis, sous l’œil vigilant de Lydie, restée pour observer, faire une montée assez raide dans un couloir, jusqu’à un joli col. Daniel

Lundi 3 mars : Sommet d’hiver du Mont Bégo 2850m. Voitures depuis l’hôtel jusqu’au barrage en contrebas. Alex nous conduit à travers le vallon de la Minière (mines) puis par un flan sud où la chaleur « maritime » est telle qu’il ne reste plus d’or blanc. Après une pause « dodo » pour Laurent, nous retrouvons la neige et avec elle, un groupe de chamois peu farouches (ici, en été, beaucoup de curieux doivent rejoindre les gravures rupestres de la vallée des Merveilles…). Dès l’arête, la vue se magnifie et son étendue nous permet d’imaginer : la mer… Là, le vent devient si fort que, à peine le sommet conquit, nous préférons enlever les peaux... Avant les mélèzes, nous coupons par un couloir à 40° (déjà fait, par Daniel et Laurent…) qui doit être le clou de la course en hiver : SUPERBE ! D’autres pentes sud, un peu moins vertes puis la combe avec ses ruisseaux à passer, dont un ou deux ont été renommés : Gisela !? Si, si… Nous devrons encore enlever plusieurs fois les skis, mais avec le souvenir d’une région magnifique, parcourue par des amis charmés. Pascal



Mardi 4 mars : C’est sur le chemin montant dans la forêt que nous nous miment à voir de haut notre cher hôtel des Mélèzes. Mais c'est à la baisse de Peirefique que le vent nous surpris une première fois. Le coquin nous rattrapa juste au moment de la pause dans un endroit que nous avions cru abrité. Après avoir dépeauté – repeauté une première fois, nous gravîmes les pentes menant à la Pointe de Peirefique sous le regard de chamois qui se croyaient discrets. Ils ne savaient peut-être pas qu'ils étaient eux-mêmes observés depuis le bas! Au sommet, toujours pas de croix mais un cairn, et surtout une vue époustouflante sur l'arc alpin, du Viso aux 4000 coupant l'horizon au nord de l'immense et morne plaine Piémontaise. Chose promise chose due: au retour, la rallonge Besson amena certains participants au sommet du Chajol. Nous ne savions pas encore que nous venions là d'inaugurer ce qui allait devenir une grande classique! Laurent



Mercredi 5 mars : Plat du jour : fort vent, brouillard et 30cm de neige fraîche. Mais selon la formule d'Alain, il fallait bien sortir le chien. Pour les plus motivés, 700 m de dénivellation dans la vallée de Fontanalba et stop à la "Vacherie Supérieure", 2'188m. C'en fût une belle d'ailleurs ! Dessert du jour à choix : partie de Uno endiablée pour quelques mordus, pour d'autres visite du musée des gravures rupestres à Tende et pour Gisela et Alex, l'histoire ne le dit pas...Lydie

Jeudi 6 mars : Tout le monde est prêt à 9h skis aux pieds pour découvrir la vallée des Merveilles sauf notre pâtissier spécialiste, entre autres, des merveilles. Montée dans une forêt de mélèzes avec les chamois étonnés de voir notre équipe franchir les obstacles, les ruisseaux avec autant d'aisance. Selon Platon : le temps est l'image mobile de l'éternité immobile. Selon notre groupe, le temps est l'image d'un vent à près de 100km/h et le bonheur éternel d'avoir franchi les Cols de Valmasque et Fontanalba. A la fin de la descente, nous sommes surpris de voir des pins arrachés par le vent. Merci Alain d'avoir trouvé les bons passages. Maurice



Vendredi 7 mars : Le 3ème jour de temps misérable : la météo nous promet la « Lombarde » (vent du Nord) à 100 km/h sur les crêtes, un temps idéal pour partir en course !. Objectif du jour choisi par Alex : la Pte de Corne de Bouc, 2414 m avec 1100 m de dénivellation, principalement dans une magnifique forêt de mélèzes. Une petite couche de fraiche nous colle horriblement sous les peaux, tragique, cela n’avance plus ! Une fois sortis de la forêt, la Lombarde nous pousse dans tous les sens, et nous fait fuir l’antécime en un temps record (vidéo de Lydie) ! Descente agréable dans un parcours très piqueté de mélèzes, où Alex s’est fait une frayeur en déclenchant une petite plaque. Fritz

Samedi 9 mars. Chef de Course Alain, l’adjoint, Alex, décide de rester aux Mélèzes avec la rallonge Besson (l’électrique !). La météo n’étant pas vraiment celle annoncée la veille, nous ne sommes pas trop pressés de partir. Il neige toujours, mais bonne nouvelle, le vent est enfin tombé.Nous montons depuis Casterino, d’abord sur la route un peu plus enneigée que les jours précédents, puis dans un paysage et une ambiance de plus en plus feutrés.Le but est le Mont Chajol qui culmine à 2293m, mais avec la possibilité d’aller plus loin en cas d’amélioration du temps. Hélas, ce n’est pas le cas ! Alors, au lieu de monter directement sur la crête, nous faisons le détour par le col pour faire durer le plaisir. Quelques participants ont trop bien suivi les recommandations d’Alain, de venir avec des peaux qui collent, tant est si bien qu’elles collent des deux côtés…...Ils furent déclarés schtroumpfs saboteurs et mis en queue de peloton. Toute l’équipe arrive néanmoins au sommet pour un bon pique-nique, malgré le mauvais temps. La descente s’avère très belle et bien guidée par ceux qui ont déjà fait cette course plusieurs fois comme entraînement pour la patrouille des glaciers. Les plus motivés remontent une deuxième fois et les autres gagnent le très sympathique café rebaptisé « des Trappeurs » pour une boisson bien méritée. Ainsi finit une très belle semaine.Merci à Alain et Alex pour toutes ces courses variées et pleines de surprises. Dorien et Gisela